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    Sommaire

     

    Fated To Be With You

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    Insanity

     


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  • Prologue
    Elle n’était pas bien riche, ni très intelligente, ni superbement jolie mais elle était gentille, attentionnée et courageuse, c’étaient pour ces raisons en question que Kyuhyun avait craqué pour elle, cette jeune fille d’apparence, banale et modeste. Leur rencontre n’était que le fruit du hasard, cela voulait-il dire qu’ils étaient destinés l’un à l’autre ? Ils avaient pris à se connaître au fil du temps et une vraie complicité s’étaient installée entre eux. Puis plus tard, l’amitié avait fit place à d’autres types de sentiments. Il n’avait pas fallu longtemps pour que la jolie Haerin tombe amoureuse de la star, elle l’avait toujours énormément apprécié et était restée depuis une bonne paire d’années maintenant, une fan inconditionnelle, qui s’était énormément investie pour la star. Peut-être qu’au final ses efforts avaient fini par payer ? Elle avait pu rencontrer Kyuhyun, le revoir à plusieurs reprises et même se rapprocher de lui. Puis désormais ils sortaient ensemble et le jeune homme était aux petits soins pour elle, même si ce genre de relation avait tout de même quelques contraintes. Après plusieurs mois de relation, il l’avait même demandé en mariage et très bientôt elle s’unirait à lui, très bientôt… Il était difficile pour la jeune Haerin de patienter, elle avait hâte que ce moment arrive, ce moment où elle dirait oui à Kyuhyun, oui pour la vie. Et ce moment, c’était aujourd’h…

    -Mais c’est médiocre !
    -Ya !!! Eomma je t’ai déjà dit de ne pas fouiller dans mon ordinateur !!!
    -Il serait temps que tu arrêtes de délirer, reviens parmi nous nous et cesse de te faire des idées sur ta star préférée, tu en deviens ridicule ! Comment peux-tu encore agir ainsi à ton âge ?! Il serait temps que tu te ressaisisses Haerin, tu n’as plus aucune excuse pour te laisser aller !

    La mère de famille sortit de la chambre de sa fille unique pour retourner à ses activités, tandis que cette dernière s’affala de tout son poids sur sa chaise de bureau. Ces derniers temps, sa mère ne cessait de lui rappeler qu’il était temps que la jeune femme se reprenne en main et mette fin à ses activités futiles par la même occasion.
    Dès lors que la jeune fille avait commencé à s’investir personnellement en ce qui concernait sa star préférée : Cho Kyuhyun, Mme Kim ne lui avait rien reproché et l’avait laissé mener ses activités durant un bon bout de temps, estimant qu’il s’agissait là de la manière trouvée par sa fille afin de se remettre comme elle le pouvait de la perte douloureuse de sa grand-mère, qui avait eu une très grande présence dans la vie de la jeune femme. Car il fallait bien l’admettre mais découvrir Cho Kyuhyun, avait été le réconfort dont la jeune étudiante avait eu besoin à cette époque où elle se sentait au plus bas, il avait su lui redonné le moral dont elle avait besoin et l’avait aidé à chasser les pensées négatives qui peuplaient son esprit. C’était grâce à Kyuhyun qu’elle n’avait pas sombré et qu’elle avait su reprendre autant de poil de la bête, grâce à lui qu’elle s’était remise de cette tragique perte, il était sa bouée de secours et rien que pour cela, elle lui était infiniment reconnaissante et se sentait même totalement redevable envers lui. De ce fait, elle avait passé six ans de sa vie à suivre son actualité à la lettre, lui laisser des messages d’encouragements, lui envoyer des cadeaux, le stalker dès lors qu’il venait à Daegu (ce qui était rare), administrer son fan café et enfin écrire régulièrement des fan fictions dont il était le héros. C’était ainsi que la demoiselle avait occupé sa vie jusqu’à dernièrement, elle avait fait passé ce qui concernait sa star avant tout et ceci lui convenait très bien, après tout sa scolarité n’en avait pas non plus trop pâtie. Au final, elle était ressortie diplômée du lycée malgré les fortes inquiétudes de sa mère et peu après avait intégré la faculté de la ville afin de faire une licence de droit. Bien qu’au départ, la jeune demoiselle avait souhaité ne pas aller à la fac afin de se consacrer à l’écriture, persuadée qu’elle pourrait se faire publier. Mais quand sa mère en avait été tenue au courant, elle avait piqué la pire crise qu’il soit et c’est à cause de cela qu’Haerin avait décidé de ne pas la contrarier, en ayant eu marre de l’avoir sur le dos pendant 15 jours durant lesquels cette dernière n’avait pas arrêté de crier après sa fille en l’insultant de tous les termes appartenant au champ lexical de l’idiotie. C’était à cause de cette situation tendue, que la jeune femme avait cédé, plutôt par ras le bol que par envie et depuis, elle avait intégré la fac de droit.
    Cependant, elle détestait son domaine d’études et n’y trouvait aucun intérêt. Par conséquent, elle n’était aucunement motivée et ne faisait pas beaucoup d’efforts concernant les cours. Les cours justement, elle ne les suivait même pas, trop occupée à administrer le fan café de Kyuhyun, suivre son actualité et rédiger le nouveau chapitre de sa dernière fiction en date. Au moins, elle trouvait de quoi faire afin de ne pas succomber à l’ennui mais malheureusement pour elle, Madame Kim avait été mise au courant de cela par une élève dont la mère était une amie de celle d’Haerin qui avait cafté à sa mère et qui avait ensuite balancé tout cela à celle d’Haerin. Et le soir-même, la jeune étudiante avait passé la pire soirée qu’il soit, sa mère avait témoigné son ras le bol par rapport à la passion de sa fille qui occupait tout la vie de sa vie au détriment du reste et l’avait même menacé de l’emmener consulter un psy si elle ne se calmait pas, une violente dispute avait éclaté entre elles car Haerin n’avait pas apprécié les propos de sa mère et à partir de ce jour-là, il n’y en eu plus beaucoup d’autres de tranquilles. La relation fille-mère en avait été profondément détériorée du fait qu’aucune d’elles n’était désormais plus dans la capacité de comprendre l’autre et de ce fait, l’ambiance à la maison était devenue des plus désagréable.

    Haerin ne comprenait pas pourquoi sa mère ne cessait de critiquer la moindre de ses actions. Peu importe ce que la demoiselle faisait, même une action banale, rien n’était jamais assez bien pour ma dame, elle trouvait toujours à redire. Ce qu’elle préférait critiquer ? Le goût d’Haerin pour les fictions bien que l’étudiante ne voyait aucun mal à être créative, bien au contraire. Cependant, même si sa mère avait beau critiqué la qualité de ses écrits ou le fait qu’elle écrive, cette dernière était malgré tout la première à les lire, s’inventant toujours des prétextes car elle refusait d’admettre qu’elle se plaisait à lire les histoires de sa fille, Madame Kim était beaucoup trop fière pour cela.

    Haerin n’en pouvait plus de l’atmosphère tendue qui régnait chez elle depuis un petit temps maintenant mais également des cours de droit qui l’ennuyaient plus que toute autre chose et des résultats médiocres qu’elle avait obtenu. De ce fait, elle décida enfin de se prendre en main comme l’avait toujours souhaité sa mère. Cependant, se prendre en main pour Haerin signifiait faire ce qu’elle souhaitait sans pour autant délaisser Kyuhyun. Et un beau jour, alors que sa mère se trouvait dans le salon, elle vint la voir et lui annonça qu’elle arrêtait les études de droit.

    -Eomma, j’arrête le droit, ce n’est pas pour moi, je déteste cela… Et puis mes résultats ne permettraient même pas d’entrer en deuxième année…
    -Mais si tu arrêtes que vas-tu faire ? Demande la cinquantenaire dont le visage montrait une profonde inquiétude.
    -Réaliser mon rêve…
    -Ne me dis pas que tu penses te croiser les doigts à tapoter sur ton ordinateur toute la journée ?! Hors de question que tu flemmardes ici !
    -J’écrierais que tu ne le veuilles ou non mais cela ne veut pas dire que je resterais à la maison toute la journée car en parallèle, je compte me réorienter.
    -Te réorienter ? -Tu as dit que tu voulais que je fasse des choses concrètes pas vraies ? Et bien je compte faire une licence de littérature pour devenir une critique littéraire ou alors si je n’y parviens, professeur de littérature. Mais en parallèle, je continuerais d’écrire car c’est ma passion et j’enverrais mes écrits pour me faire publier… Cependant ne t’en fais pas, je continuerais d’étudier et aurait une situation stable, je ne vivrais pas que de ma plume…

    Suite à ce long discours, Haerin posa les yeux sur sa mère qui n’avait même pas dit un mot, cette dernière demeurait muette, la bouche grande ouverte tant sa fille venait de la surprendre. Jamais elle n’avait cru qu’Haerin serait capable d’elle-même de planifier sa vie, la cinquantenaire avait cru qu’elle devrait indéfiniment motiver sa fille et la pousser à réaliser des projets concrets. Ou à la limite, s’il y avait eu des projets auxquels la jeune fille aurait pu penser, tous auraient été abstraits et ne lui auraient jamais apporté la sécurité que la mère souhaitait pour son enfant. Cependant, Madame Kim s’était trompée sur tout la ligne, sa fille était capable de projeter des choses concrètes et elle venait de lui prouver à l’instant, de ce fait elle ne parvenait même pas à aligner le moindre mot tant elle était surprise.

    -Par contre eomma, je n’étudierais pas à Daegu…

    Madame Kim sortit de sa stupeur et posa les yeux sur sa fille, ne comprenant pas pourquoi elle n’avait pas choisi d’étudier à Daegu et se demandant aussi où Haerin comptait étudier alors.

    -Tu ne le sais pas mais il y a quelques mois, une université de Seoul a proposé un concours d’écriture dont le premier prix était une inscription entièrement prise en charge ainsi que l’obtention d’une bourse. Et maman, j’ai l’honneur de t’annoncer que j’ai gagné ce concours, c’est mon écrit qui a été sélectionné. Par conséquent, j’étudierais à Seoul à partir de Mars.

    Madame Kim manqua de tomber de sa chaise, sa fille avait gagné le prix d’un concours universitaire auxquels tous les étudiants coréens avaient pu participer. Haerin était la première sur plus d’une centaine de candidats. Madame Kim s’en sentait fière, énormément fière si bien que des larmes de bonheur étaient sur le point de surgir mais beaucoup trop digne pour montrer la fierté qu’elle ressentait pour sa fille, elle s’était contenue.

    -Quelle université vas-tu intégrer alors ?
    -L’université de Kyunghee.
    -C’est une université très prestigieuse ! Mais du coup pour le logement…
    -Je sais qu’on ne roule pas sur l’or… -Nous ne sommes pas pauvres non plus, on ne manque de rien !
    -Ne me coupe pas, ce n’est pas ce que j’ai dit et je n’ai même pas pu finir ! Bref, je sais qu’on ne roule pas sur l’or même si on ne manque de rien, mais payer un loyer supplémentaire te serait fatal et je pense qu’à mon âge, je n’ai plus à être une charge pour toi… Par conséquent en plus de ma bourse, je compte trouver un petit job étudiant afin de disposer de plus de revenus et pouvoir me subvenir à moi-même. De la sorte, tu n’auras plus à te mêler de ma vie et moi je ne dépendrais plus de toi. Tu voulais que je me prenne en main, satisfaite ?

    Bien sûr que Madame Kim était satisfaite ! Sa fille faisait son immense fierté et contenir ses larmes lui devenait très difficile bien que se mêlait à son sentiment de fierté, la tristesse aussi de voir son enfant partir. Cependant, elle ne devait pas laisser paraître ce sentiment, Haerin avait enfin trouvé un projet professionnel concret et en tant que mère, elle se devait de la soutenir.

    -Du coup, il va falloir préparer ton emménagement.
    -Ne t’inquiètes pas pour cela, j’ai déjà tout plannifié.
    -Donc tu ne faisais pas que te consacrer à ta star durant ces derniers mois…
    -Ah si, je lui ai consacré du temps mais j’ai su aussi en donné pour d’autres choses qui étaient tout aussi importantes.
    -Lorsque tu seras à Seoul, promets-moi de ne pas le stalker tous les jours ! Si tu vas là-bas, c’est pour étudier ! Ne viens pas gâcher la chance que cette université te donne sachant que sans ce concours, tu n’aurais jamais pu t’y inscrire.
    -Je ne le stalkerais pas eomma mais tu ne m’empêcheras pas d’assister à certains shows ! -Quand tu n’auras pas cours !
    -Oui quand je n’aurais pas cours ! Je ne sècherais plus ou alors les cours en amphi…
    -Haerin, sache que je peux toujours t’empêcher de partir !
    -Très bien, très bien, je ne sècherais pas… De toute façon peut-être que je le croiserais donc il vaut mieux que je sois toujours présente !
    -Le croiser, pourquoi ?
    -Tu ne le savais pas ? Kyuhyun est étudiant à Kyungheeeee !!!!!! S’exclama dans un cri de joie, la jeune Haerin tandis que l’expression de la mère s’assombrit tant elle était blasée de sa fille. Elle avait compris maintenant ce qui l’avait tant motivée et c’est avec cette motivation qu’elle était parvenue à accomplir cet exploit. Peut-être que ce Kyukyun n’était pas entièrement néfaste pour sa fille.
    -Au fait… Quel écrit as-tu proposé au concours ? -Fated To Be With You.
    -C’était un excellent choix…

    Haerin sourit, elle connaissait sa mère et même si ce n’était pas explicitement qu’elle lui avait exprimé, cette dernière venait de lui avouer son goût pour son histoire, ce qui était un grand pas pour cette femme obstinée et fière.

    -Merci eomma !
    -Mais pour ma part, je préfère « Come Back Home ».
    -Ah oui ? Pourquoi ?

    Et les deux femmes continuèrent de parler des écrits d’Haerin, la plus vieille lui avouant son goût pour les histoires que rédigeait sa fille et par la même occasion quelle fiction elle préférait. C’était tout un dialogue à ce sujet qui venait de naître et jamais les deux femmes n’avaient autant échangé.
    La relation mère-fille qui avait été détériorée quelques mois auparavant, venait d’être rétablie, désormais tout allait pour le mieux entre elles, il n’y avait plus de cris presque quotidiens et l’ambiance n’était désormais plus aucunement tendue.
    Tout était revenu pour le mieux.
    A suivre
    © Halloween





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  • Chapitre 1
    « La première impression est toujours déterminante du futur de la relation »
    Cela faisait quinze jours qu’Haerin avait débarqué à Seoul afin d’emménager dans son nouveau chez-elle. Afin de l’aider, la mère de cette dernière l’avait accompagné, curieuse de voir le logement de sa fille et le quartier où elle vivrait, tout de même soucieuse du bon équilibre de son unique enfant. Heureusement pour la cinquantenaire, le quartier était sûr et calme, tandis que le logement était convenable autant niveau prix que confort, elles avaient fait là une belle affaire.
    C’était une annonce qu’Haerin avait déniché sur le net, la propriétaire de l’immeuble avait proposé un de ses appartements en collocation et Haerin avait direct sauté sur l’occasion, elle ne voulait pas vivre seule et en ce qu’il s’agissait des frais, c’était beaucoup plus avantageux de pouvoir les répartir en deux.
    Cependant, lorsque les deux provinciales étaient arrivées ensemble à Seoul, cette fameuse colocataire n’était pas encore arrivée, il était prévu qu’elle arrive deux semaines plus tard, ce qui au fond avait arrangeaient les deux femmes qui avaient pu ainsi, aménager l’espace d’Hae Rin tranquillement bien que Mme Kim aurait tout de même voulu avoir un aperçu de la personne avec qui sa fille allait vivre quotidiennement.
    Le temps passé à aider à l’emménagement d’Haerin, s’était très vite écoulé et une semaine plus tard, il était déjà l’heure pour la mère de la jeune femme de partir. C’est donc le cœur tout de même gros que Mme Kim s’était préparée à rentrer et à ce moment-là, mère et fille n’avaient pas pu retenir leurs larmes et s’étaient effondrées dans les bras de l’une et de l’autre sur l’un des quais de la gare. C’était la première fois que ces deux-là vivraient séparées et de plus par une aussi longue distance mais c’était un éloignement qui était nécessaire, la réussite d’Haerin se trouvait au bout de ce chemin qui sera bien entendu pas toujours simple à parcourir mais tant que cette dernière restera motivée, elle sera capable d’y arriver, elle n’était pas non plus idiote, juste un peu irresponsable.

    Quinze jours s’étaient donc écoulés depuis l’emménagement de la jeune femme dans la capitale et une semaine avait passé depuis que sa mère avait quitté Seoul. Depuis le départ de cette dernière, la jeune Haerin s’était retrouvée seule et cette solitude, lui pesait un peu, elle avait du mal à la supporter. Aujourd’hui, profitant d’une journée pluvieuse pour flemmarder un peu, la jeune femme qui était encore en pyjama (un joli ensemble rose en coton dont le motif représentait un lapin) mangeait son bol de céréale, assise devant la télé où était diffusée une émission de divertissements. Alors que la jeune femme était en train de se rouler de rire dans le canapé, la porte s’ouvrir soudain, on n’avait même pas pris de frapper, sur une jeune femme qui avaient les bras on ne peut plus chargés. Prise de surprise, Haerin eut un tel sursaut qu’elle en tomba du sofa tandis qu’elle sentit quelques paires d’yeux se diriger vers elle, visiblement, il n’y avait pas que la jeune femme…
    L’étudiante se redressa difficilement, tout de même assez gênée de la situation et n’osa même pas ouvrir la bouche tant elle était honteuse. De plus, c’était la jeune fille qui était entrée sans prévenir donc c’était à elle de la saluer et de se présenter étant donnée qu’elle était celle qui venait d’arriver. Cependant, cette dernière ne dit mot, elle semblait focalisée sur quelque chose, quelque chose sur Haerin mais cette dernière ne voyait pas de quoi il pouvait bien s’agir, lorsque très vite une des personnes qui accompagnait la jeune femme, l’éclaira. Il s’agissait d’un garçon de taille moyenne dont les cheveux avaient été colorés dans une teinte châtain foncé. Il semblait soucieux de son style mais sans pour autant en faire des masses. Il avait revêtu une chemise verte à carreau dont l’ouverture donnait vue sur un tee-shirt blanc et portait un jean qui possédait quelques accrocs, accompagné de converses.
    Il fallait l’admettre, c’était un très beau garçon mais… tout de même pas aussi beau que Kyuhyun qui était aux yeux d’Haerin, la perfection.
    Le garçon moins beau que l’idole préférée de la jeune femme, la regardait d’un regard rieur tandis que sa bouche était étirée en un grand sourire.

    -Joli pyjama !

    Voilà le détail qui avait intrigué les visiteurs, un détail auquel Haerin n’avait même pas songé… Elle était en pyjama et avait osé demeurer ici, affublée de sa tenue de nuit la plus niaise qu’il soit. Les yeux de l’étudiante s’ouvrirent d’ailleurs bien grand quand elle réalisa enfin et très vite elle partit en courant dans sa chambre afin de chercher des affaires puis partit s’enfermer dans la salle de bain afin de se laver et se rendre un peu plus présentable. Génial, soit disant que la première impression était toujours déterminante du futur des relations… Au moins, Haerin ne pouvait pas se plaindre de ne pas les avoir marqués…

    -Je l’ai vexé ? Demanda le jeune homme, la tête penchée sur le côté, perplexe.
    -Non, je pense juste qu’elle vient de réaliser la situation, répondit une femme plus âgée que les deux autres.
    -Elle a l’air très… singulière ! Dit la jeune femme.
    -Toi qui espérait ne pas te retrouver avec une fille superficielle et coincée, ton souhait semble avoir été réalisé, lui répondit le jeune homme.
    -J’aurais peur que là, ce soit peut-être un peu too much pour moi… M’enfin, elle n’a pas l’air désagréable, c’est déjà ça !
    -Et si nous commencions à ranger tes affaires ? Proposa celle qui semblait être, la mère de famille.
    -Oui faisons cela.

    La famille se mit au travail, ils commencèrent à aménager la chambre de la jeune fille tandis qu’Haerin, trente minutes plus tard, sortait enfin de la salle de bain, elle avait eu le temps de se calmer et oublier sa gêne, après tout, ce n’était pas la première fois qu’elle se donnait en spectacle, c’était une pro dès lors qu’il était question de se ridiculiser. Si le ridicule avait tué, à ce rythme, elle serait déjà morte depuis longtemps.

    Alors qu’Haerin sortit de la salle de bain, elle se retrouva face à une fille qui était un peu plus grande qu’elle, ses cheveux étaient bruns et coupés courts tandis que son style était très féminin et très soigné, il n’y avait pas de doute, c’était une pure Séoulite. D’un coup Haerin se sentit misérable, elle avait revêtu un simple jean et tee-shirt et ne portait même pas de maquillage, elle paraissait vraiment négligée par rapport à cette jeune femme bien apprêtée mais à Daegu, on n’accordait pas autant d’importance au style et Haerin avait gardé cette habitude, après tout cela ne faisait pas longtemps qu’elle était arrivée à Seoul.

    -Désolée pour tout à l’heure, on a du te mettre mal à l’aise. Je me présente, je suis Lee Haemi, ta colocataire, se présenta la jeune femme tout en s’inclinant.
    -Pas de soucis, c’est ma faute, je n’avais pas réalisé dans quelle tenue je me trouvais… Sinon je m’appelle Haerin, s’inclina à son tour l’étudiante.
    -Je ne vais pas être dépaysée dis-donc !
    -Euh… je ne comprends pas pourquoi tu dis ça, avoua Haerin un peu gênée.
    -Je n’ai toujours été qu’entourée de gens dont le prénom comportait un Hae et il s’avère que tu t’appelles Haerin toi aussi.

    Au moment-là, les deux derniers visiteurs de tout à l’heure arrivèrent, la plus vieille en arrière et le plus jeune en tête de file.

    -Haemi, on a fini de ranger tes affaires, il y a d’autres choses à installer ?
    -Non pas pour l’instant, on a fait le plus gros, je vous remercie. Ah au fait, Haerin voici ma mère Eunhae et mon grand-frère Donghae.
    -Enchantée, je m’appelle Kim Haerin et je tiens à m’excuser pour ma tenue de tout à l’heure, dit la jeune fille tout en s’inclinant le plus bas qu’elle pouvait.
    -Ne t’en fais pas Haerin, c’est de notre faute, nous sommes arrivés à l’improviste, tu ne pouvais pas savoir, la rassura la mère qui lui souriait chaleureusement.
    -T’inquiète Haerin, on est habitué à pire avec Haemi, il ne faut pas se fier à son image chic, c’est une vraie catastrophe ambulante !
    -Ya !! Oppa ! Je ne te permets pas ! Ne vas pas lui donner une mauvaise impression de moi ! Commença à râler Haemi tout en donnant des petites tapes sur les bras de son aîné.
    -Haerin, tu ne te relèves-pas ? S’enquit Madame Lee qui avait remarqué que l’étudiante était toujours inclinée.
    -J’aimerais bien mais il y a un hic…
    -Un hic ?
    -Je suis coincée… Se mit à pleurnicher Haerin qui se désespérait elle-même de se donner de nouveau en spectacle de la sorte. Cependant, il s’avéra que la famille Lee était au final une famille joyeuse car ces derniers éclatèrent de rire.

    Haemi manqua d’en tomber, la mère essayait de cacher son fou rire derrière sa main tandis que Donghae était plié en deux et pleurait de rire. Malgré l’aspect gênant de la situation, Haerin ne put s’empêcher d’esquisser un sourire, s’il était prouvé que souvent la première impression était déterminante du futur d’une relation, il était encore plus vrai de dire qu’il n’y avait pas plus communicatif que la bonne humeur et le rire.

    -… Vous savez je suis vraiment coincée donc si vous pourriez m’aider…
    A suivre
    © Halloween





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  • Chapitre 2
    « Rien ne sert de courir, il faut arriver à point »
    Les vacances étaient finies, tandis que le temps de la rentrée était venu à la fois au déplaisir et la joie d’Haerin qui était d’un côté, déçue que les vacances s’achèvent et de l’autre, contente de reprendre les cours. Pas qu’elle était ce genre d’élèves qui aimaient aller à l’école et bosser à fond leurs devoirs, Haerin était loin de ce type de profil. C’était plutôt le goût de la découverte et la probabilité de croiser son idole qui la motivait. C’est donc tout sourire qu’elle s’était rendue dans la cuisine ce matin, afin de prendre son petit-déjeuner.
    Alors qu’elle s’apprêtait à saluer sa colocataire, qui était en règle générale, la première levée, Haerin constata que cette dernière n’était pas encore là. Surprise, elle décida dont d’aller toquer à la porte de la jeune femme afin de savoir si elle était bien réveillée. Cependant, après avoir frappé trois fois, la jeune étudiante ne reçut aucune réponse, inquiète, elle ouvrit donc la porte mais la demoiselle ne se trouvait pas à l’intérieur. Haerin se mit donc à chercher dans tout l’appartement sa colocataire mais au bout de cinq minutes, elle dut se faire une raison, Haemi n’était pas là et ce n’était pas normal. Subitement, la provinciale eut l’idée d’aller consulter son portable, peut-être Haemi lui avait-elle envoyé un message.
    Lorsqu’elle sortit ce dernier de son sac, elle eut la surprise de constater qu’il y avait cinq messages et qu’ils provenaient tous d’Haemi. Haerin les ouvrit donc : « Tu es où ? », « Tu n’es pas encore arrivée ? », « Tu as un problème ? » « Ya ! Tu dors encore ?! », « Haerin, Kyu est en train de chanter durant la cérémonie d’ouverture et tu rates ça ! ». Tout à coup, la jeune femme devint livide, elle avait oublié un fait important, c’était demain que les cours commençaient et demain qu’elle débutait à 10h… Aujourd’hui, elle commençait à 9h parce qu’il y avait la cérémonie d’ouverture à laquelle visiblement, l’homme de sa vie participait et elle, elle était là à traîner en pyjama tandis que son homme faisait le spectacle sans elle !!! Combien de minutes avant, ce message avait-il était envoyé ? Deux minutes ! Elle avait encore le temps de pouvoir y assister !
    La jeune femme n’attendit pas plus longtemps et se rua dans la salle de bain d’où elle sortit cinq minutes plus tard, coiffée et habillée à la va vite, prête à partir.

    Elle s’était mise à courir à peine elle était sortie de l’appartement, tellement vite et affolée que les piétons qui passaient par là, la prenaient pour une folle. Elle bouscula plusieurs passants mais ne s’excusa pas, elle n’avait pas le temps, l’homme de sa vie était sur scène, elle ne pouvait pas rater cela. Haerin courrait comme si sa vie en dépendait, son souffle commençait à se saccader et un point de côté commençait à se former mais cette dernière n’avait pas le temps de faire attention à son manque d’endurance, elle devait arriver le plus vite à l’université de Kyunghee qui se trouvait à 20 minutes de marche de leur logement.
    Alors qu’elle commençait à approcher de l’université, cette dernière qui était limite en train de pleurer de joie d’atteindre très bientôt l’école après une course aussi folle, se prit les pieds dans une canette qui jonchait sur le sol et tomba de la plus belle manière qui fut, sur le ventre. Dans sa chute, elle ne put s’empêcher de pousser un cri de terreur aigu qui avait attiré la curiosité de plusieurs passants qui s’étaient approchés d’elle afin de savoir si elle allait bien. Mais très vite, la jeune femme se releva comme si rien ne s’était passé et reprit sa course folle, elle ne pouvait pas perdre de temps. Les passants quant à eux la regardaient d’un air ahuris, tandis que l’un d’eux avait encore la main en l’air après avoir essayé de lui adresser la parole.

    Après cinq minutes intensives, Haerin atteignit le campus de Kyunghee et ne tarda pas à trouver le lieu où la cérémonie avait encore lieu, elle se déroulait devant le bâtiment principal de l’université, non loin de l’entrée principale. La jeune femme s’y rendit donc mais ce qu’elle ne remarqua pas, c’étaient les regards que certains élèves qui passaient par là lui accordaient. Des regards pour certains rieurs et pour d’autres surpris. La jeune étudiante se demanda quel pouvait bien être le problème mais ne s’en soucia pas davantage car elle atteignit enfin l’endroit de la cérémonie où se trouvait une foule importante. Elle essaya de se frayer un chemin parmi cette masse de gens, jouant des coudes et poussant un peu mais alors qu’elle essayait encore d’avancer davantage, elle se cogna à quelque chose ou plutôt quelqu’un.

    -Ya ! S’exclama l’originaire de Daegu.

    Le percuté se retourna vers elle, il s’agissait d’un garçon de taille moyenne, cheveux courts hérissés bruns, dont le style vestimentaire sortait de l’ordinaire, il portait un débardeur blanc, un baggy noir et des baskets dont les bouts étaient recouverts de pointes. Surprise, Haerin le regarda avec de grands yeux tandis que lui, se mit à la détailler de haut en bas du même air. Pour quelle raison, la regardait-il comme ça ? Haerin n’avait rien d’extravagant par rapport à lui, alors pourquoi la regardait-il de cette manière ?

    -Tu as un problème à me regarder comme ça ? Finit par s’emporter la jeune femme qui n’appréciait pas le regard qu’était en train de porter le jeune homme sur elle.
    -Non j’en ai pas mais toi tu as du avoir de sacrés problèmes pour te retrouver dans cet état… -Cet état ? De quoi tu parles ?
    -Tu ne t’es pas vue ? On dirait que tu t’es faite attaquée par une horde de chats !
    -Je ne vois pas de quoi tu parles !! -Attends quelques secondes…

    Le fashionista sortit un portable de sa poche qu’il dirigea vers Haerin puis prit une photo. Une fois la photo faite, il la montra à Haerin qui sous le choc lâcha un cri d’horreur, le garçon se couvrit les oreilles tant son cri avait été fort, si bien que les étudiants aux alentours s’étaient tournés vers eux.
    Tout à coup, une jeune femme se fraya un court chemin afin d’atteindre Haerin, cette jeune femme en question, la provinciale la reconnut très vite c’était Haemi.

    -Haerin, qu’est-ce qui t’est arrivé ?! Ce voyou a osé t’agresser ?!

    Le garçon ouvrit grand la bouche à l’entente des accusations d’Haemi, il n’en revenait pas qu’on l’incrimine d’avoir agressé cette dernière, jamais il n’aurait fait du mal à quiconque, il n’y avait pas plus doux que lui. Les autres élèves quant à eux, continuaient d’observer le spectacle et regardait d’un air accusateur, le garçon.

    -Non ce n’est pas ce que tu crois, je suis tombée !
    -Haerin, ne mens pas, je le vois que tu es effrayée mais ne t’en fais pas, il ne te fera plus de mal, je l’en empêcherais et les autres aussi !
    -Non je t’assure Haemi, il n’a rien f…
    -Chut Haerin, calmes toi, ça va aller, je suis là pour toi, la prit dans ses bras Haemi afin de la rassurer bien que cette dernière n’en avait pas besoin étant donné qu’elle n’avait pas été agressée.
    -Ya ! Je ne l’ai pas agressé ! Je lui faisais juste remarqué son accoutrement et lui ai montré une photo afin qu’elle puisse voir ce dont elle avait l’air. Le cri que vous avez entendu, c’était sa réaction lorsqu’elle a vu la photo en question !
    -Tais-toi pervers ! J’ai compris tes sales intentions ! Tu as remarqué qu’elle n’était pas d’ici donc tu as profité de son caractère naïf de provinciale afin de l’agresser, tu as profité qu’elle était sans défense pour t’en prendre à elle et bien tu n’aurais pas dû !! S’emporta Haemi qui était prête à sauter sur le garçon tandis qu’Haerin essayait de la retenir aussi bien qu’elle le pouvait, pleurnichant de la tournure de la situation.
    -Mais arrête de m’accuser à tort ! Je ne savais même pas que c’était une provinciale et même, jamais je ne l’aurais agressé ! Je n’ai jamais agressé personne, je ne suis pas un voyou !! Commençait à s’agacer le jeune homme.
    -Genre tu ne savais pas, c’est marqué sur son front « Made In Daegu » !
    -Pas tant que ça Haemi… J’ai l’impression que tu me rabaisses là… Se manifesta Haerin, un peu boudeuse de la manière dont sa colocataire parlait d’elle.
    -Non je ne pouvais pas le savoir, je ne suis pas devin !
    -Voyou ! Tu ne me feras pas croire à ton innocence ! Tu n’as pas vu ton style ? Tu as tout du petit voyou de quartier qui s’en prend aux petites brebis égarées.
    -Je ne suis pas un voyou ! Ne me juge pas d’après mon style ! Je suis un garçon bien qui étudie bien et qui n’a jamais causé de problèmes à quiconque dont arrête de me juger sans me connaître !
    -Oui Haemi arrête ça… Essaya de la convaincre Haerin.

    Alors que la fille aux cheveux courts s’apprêtait à reprendre la parole, un jeune homme arriva vers eux, taille moyenne, cheveux châtains foncés courts, yeux pétillants de malice, Haerin le reconnut aussitôt, c’était Donghae, le frère d’Haemi.

    -Haemi, qu’est-ce qui te prends ?
    -Hae tu tombes bien ! Ce sale vicieux a osé s’en prendre à la pauvre Haerin ! Regarde l’état dans lequel il l’a mise !
    -Haemi, arrête… Je t’ai dit je suis tombée… Se manifesta Haerin assez gênée.
    -Tu t’es faite attaquée par un chat ? Demanda Donghae tandis qu’il avait posé son regard sur la jeune provinciale qui avait immédiatement baissé le sien, regardant ses chaussures. -Donghae tu m’écoutes ?! Je t’ai dit que c’est ce sale type qui l’a agressé !
    -Ce sale type ? C’est mon meilleur ami Eunhyuk et si elle dit qu’elle est tombée, c’est qu’elle est tombée mais une chose est sûre, le Eunhyuk que je connais très bien n’aurait jamais pu lui faire de mal. Au contraire s’il y a quelqu’un qui pourrait bien lui faire du mal, c’est Haerin et toi, vous êtes dix fois plus hargneuses que lui.
    -N’abuse pas… Dirent en cœur les deux filles d’une petite voix gênée.
    -Nyuk, désolé que tu ais du rencontré ma sœur dans ces conditions mais je peux t’assurer qu’elle est sympathique, quand elle ne joue pas les justicières.
    -J’ai peine à y croire, répondit Eunhyuk qui était boudeur.
    -Eunhyuk-shi, je suis désolée pour le quiproquo mais tu as bien vu que j’ai essayé de te défendre ! S’excusa Haerin qui était tout de même assez gênée.
    -Toi, tu as le chic pour te mettre dans de sacrés situations… Qu’est-ce qu’on va faire de toi ? Demanda Donghae qui avait quand même un air amusé.
    -Ça ne m’arrive pas si souvent que cela…
    -Tu fais une mauvaise menteuse, lui répondit-il.

    Pendant ce temps-là, Haemi n’avait pas daigné se manifester, elle était on ne peut plus honteuse de s’être affichée de la sorte devant le meilleur-ami de Donghae. Elle se sentait mal de l’avoir agressé de la sorte et avait peur que ses actes puissent avoir des conséquences sur l’amitié qu’Eunhyuk entretenait avec son frère. Elle était effrayée qu’à cause d’elle, un froid s’instaure entre les deux.
    Cependant, elle ne savait pas quoi faire.

    -Haemi, tu n’as pas quelque chose à dire à Eunhyuk ? Lui demanda subitement son aîné. -Euh… Je m’excuse Eunhyuk… Je… Je n’aurais pas dû… Mais s’il te plaît… Ne gâche pas ton amitié à cause de moi !!
    -Pourquoi je gâcherais mon amitié avec lui ? Il n’y peut rien si sa sœur est une hystérique !

    Haemi avait été piquée à vif par la remarque mais n’avait pas rétorqué, elle avait fait assez de dégâts comme ça, elle ne pouvait pas se permettre de lui répondre. De ce fait, elle se pinça les lèvres afin qu’aucun mot ne puisse sortir de sa bouche et demeura silencieuse.

    -C’est vrai qu’elle est un peu hystérique… Souffla Haerin.

    Cependant, la jeune étudiante n’avait pas la chance de son côté car Haemi l’avait entendu et n’avait pas apprécié que la provinciale soit d’accord avec le fashionista. De ce fait, elle lui lança son regard le plus noir et lui donna un coup assez fort dans le bras qui lui provoqua un aïe.
    Voulant détendre l’atmosphère, Donghae décida donc de changer de sujet, il ne se sentait pas à l’aise à cause de toute cette source de tension encore palpable entre son meilleur-ami et sa sœur.

    -Sinon qu’avez-vous pensé de la cérémonie ? Vous n’avez pas trouvé que Kyuhyun a particulièrement mal chanté ? Il a fait de nombreuses fausses notes et ne parlons même pas de la tronche qu’il tirait, on aurait dit qu’il se trouvait à un enterrement.
    -Kyuhyun a chanté pour de vrai ?! S’exclama soudain Haerin.
    -Bien sûr, il a chanté trois chansons.
    -Il venait juste de finir quand tu m’as bousculé, ajouta Eunhyuk.
    -Quoi ?! Vous voulez dire que j’ai raté l’homme de ma vie à une minute près ?!
    -Oui c’est bien cela, répondit Eunhyuk.
    -L’homme de ta vie ? L’interrogea Donghae.
    -Elle est fan de Kyuhyun, c’est son idole, expliqua Haemi.
    -Je veux mourir !!!! Se laissa tomber à genoux la jeune fille qui commençait à pleurnicher de désespoir tandis que les têtes des étudiants curieux se tournaient de nouveau vers elle, à la vue du spectacle, ils devaient sûrement la prendre pour une folle.
    -Ne sois pas triste, de toute façon sa performance était mauvaise, essaya de la consoler Donghae.
    -Ne dis pas ça !!! Kyuhyun est parfait !!! Et je l’ai raté !!!!!! Pleurnichait de plus belle Haerin qui était toujours agenouillée au sol et essayait de s’étrangler avec ses deux mains tandis que les trois autres la retenaient et lui répétaient de se calmer et d’arrêter cela. Quant aux étudiants qui passaient aux alentours, ils jetaient des coups d’œil à la fois ahuri et effrayé.
    A suivre
    © Halloween





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